La captation de poussières en milieu industriel est une préoccupation majeure pour les entreprises soucieuses de préserver la santé de leurs employés et de l’environnement.

Les poussières sont des matériaux, y compris les nanomatériaux, qui incluent des poussières minérales (telles que le calcaire, la silice, le verre et l’amiante), des poussières métalliques (comme l’acier au carbone, l’acier inoxydable, le zinc, le cuivre et le bronze) et des poussières organiques (comprenant du bois, de la farine, du coton, des matières plastiques et des déjections de volailles). D’autres types d’aérosols que l’on peut trouver sur le lieu de travail sont les fumées (provenant d’émissions de moteurs diesel, de hauts fourneaux, lors de l’épandage de bitumes…), les brouillards (comme l’huile et les fluides de coupe) et les bioaérosols (incluant des bactéries, des moisissures, des virus et des fragments microbiens).

L’inhalation de poussières peut causer différents risques pour la santé des travailleurs exposés. Les mesures préventives à mettre en place doivent tenir compte de la nature des poussières en question.

Pour répondre à cette problématique, des solutions éprouvées existent, telles que le traitement des polluants gazeux par injection de réactif et la filtration des poussières par voie sèche.

Pour les gaz chauds, le refroidisseur air/air permet de refroidir les gaz émis par les processus de production, ce qui facilite leur filtration sans dilution. La dilution génère une augmentation des débits et donc la taille des installations, elle est peut également être source d’humidité. Les gaz inertés et refroidis sont dirigés vers un tambour conditionneur qui permet d’agglomérer les particules entre elles et favorise le processus de neutralisation des polluants gazeux.

Les particules ainsi agglomérées sont ensuite filtrées par un dépoussiéreur à manches plates horizontales Airlis et récupérées soit pour être réutilisées, soit pour être éliminées.

L’air propre dépoussiéré est rejeté via une cheminée équipée de trappe de mesure normalisée pour des contrôles périodique ou d’une sonde de rejet pour des contrôles en continu.

Ainsi, l’atmosphère de travail reste saine et les émissions de particules polluantes sont limitées, contribuant ainsi à la préservation de l’environnement.